Le paysage est porteur d’une dynamique extraordinaire et, est porté par cette même dynamique. En d’autres termes, tout paysage est en mouvement et plus précisément en transformation perpétuelle, en cours de modification par le jeu même des forces naturelles, économiques, sociales qui s’y déploient.
La démarche du projet de paysage capte ces forces et les formes qui les expriment pour tenter de guider ou de contrôler leurs orientations du mieux qu’il soit, et dans le sens le plus profitable à ceux qui y vivent.  Car, si le projet tient assurément compte des particularités du site qu’il traite, il doit faire de ses habitants et de leurs besoins, une priorité.
Chaque projet de paysage est incontestablement unique car il ne peut naître que des étapes précédemment décrites qui toutes, émanent du lieux. Le site est premier, le paysagiste le sait, et pour chaque nouveau projet, les étapes de l’immersion, de  l’extraction, de la manipulation s’avèrent indispensables, rendant alors singulier le projet qu’elles vont faire naître.
Proposer un projet c’est savoir s’adapter à un site, révéler sa singularité et répondre au mieux aux nécessités de ses habitants.