Le paysage est aussi décrit comme une

représentation, une interprétation, une

des lectures possibles de l’espace. Sur

le site, le paysagiste déploie alors ses 

outils de lecteur. Le paysage est observé, analysé et travaillé à différentes  échelles et, les divers outils utilisés, offrent à la fois une lecture plus évidente, mais surtout plus personnelle de l’espace. Photos, croquis, aquarelles, notes et objets récoltés composent une matière extraite du site pour le saisir au mieux et l’emporter avec soi. De l’ Immersion dans un site on obtient des représentations, une interprétation et, ainsi, un paysage. Une matière, premier support de travail du paysagiste, qui va pouvoir désormais se concentrer en atelier mais ne jamais oublier les indispensables aller-retour entre ses idées, sa feuille et la réalité du lieu. L’immersion, puis la récolte, suivies des représentations sont des étapes qui souvent se répètent et se confondent sans limites, si ce n’est, autant que nécessaire. La matière extraite de l’immersion est une base de travail. Elle émane du site mais surtout de sa confrontation au regard du paysagiste. C’est une matière choisie, qui déjà, oriente les choix de projet. Elle est différente d’un récolteur à un autre et conduit à des développements singuliers.