Le lieu nous en dit beaucoup par lui

même, mais il conserve toujours des

mystères que nous découvrons par des

chemins détournés.

Tous les éléments extraits directement du site, les photos prises sur le vif d’un instant, les croquis précisant et personnalisant toujours plus l’observation, sont complétés par une matière plus théorique, issue des lectures et des recherches.

Ces nouveaux apports amènent au croisement, invitent à un va et vient entre toutes les données alors capitalisées.

Une première manipulation, offre un nouveau regard sur le site, celui du paysagiste. S’affirme alors le moment de l’expérimentation, du prototype et du test qui conduiront alors naturellement vers celui du projet.

On s’immerge pour extraire afin de manipuler. Les photographies, croquis, textes, matériaux, échantillons recueillis sont emmenés à l’atelier. Le paysage vu et vécu le temps de l’immersion, peut s’y redéployer. Le carnet rempli de notes, croquis, échantillons rejoue le décor. Les souvenirs émergent. Les sensations resurgissent. Le paysage se représente à nous. Il s’offre à la relecture et à la manipulation. En artisan-artiste, le paysagiste travaille la matière, transforme, sculpte, creuse, compose. Des intuitions sont testées.